FEUILLE DE RIZ
Les images ont a été réalisées en utilisant le montage décrit pour l’observation des biofilms à la surface des feuilles de posidonies. La figure est un assemblage de 10 images unitaires réalisées en microscopie de fluorescence (microscope confocal Leica). L’autofluorescence permet de décrire l’organisation générale de la feuille. L’exemple porte sur la variété Kitakee du riz (Oryza sativa).
En coupe transversale, à faible grossissement, la face supérieure de la feuille est identifiée par la présence des cellules bulliformes. Ces cellules permettent à la feuille de s’enrouler, protégeant les stomates, et ainsi de limiter les pertes en eau par évapotranspiration. Les éléments vasculaires sont regroupés en faisceaux cribrovasculaires surmontés par des fibres de sclérenchyme. Ces structures autofluorescent en bleu (longueurs d’onde à l’émission entre 410 et 480 nm sous excitation à 405 nm). Les tissus chlorophyliens situés sous l’épiderme emettent une fluorescence rouge (excitation avec un laser Hélium Néon à 633 nm).
Côté adaxial (face supérieure)
Des observations en microscopie confocale peuvent être réalisées en utilisant un simple montage, entre lame et lamelle, de morceau de feuille dans l’eau. Au niveau de la face supérieure (ou adaxiale) de la feuille, on observe une alternance de zones chlorophyliennes (Cc) émettant de la fluorescence rouge (situées sous l’épiderme), de cellules sclérifiées (Sc), et d’alignements de cellules bulliformes (Cb). Les flèches indiquent les stomates et la barre d’échelle est de 25 µm.
Côté abaxial (face inférieure)
Sur la face inférieure (ou abaxiale), les zones chlorophylliennes (Cc) alternent avec des alignements de cellules de sclérenchymes (Sc), cellules groupées en ilôts et surmontant les faisceaux cribrovasculaires. Le bord du limbe (Ep) est fortement sclérifié. Les flèches indiquent les stomates et la barre d’échelle est de 25 µm.
Auteur
Plateforme de microscopie de la fédération de Recherches Agro Biosciences Interactions Biodiversité et LIPM (Laurent Noel)
Référence : Thèse d’Aude Cerutti (2017) : Importance de l’hydathode dans le contrôle de l’immunité vasculaire des Brassicacées à Xanthomonas campestris pv campestris.
